Golden Hour Picnic table

Lumière naturelle d’été : l’apprivoiser plutôt que la fuir

En photographie, la lumière est reine. Mais l’été, avec ses longues journées ensoleillées, elle devient parfois un défi de taille. Lumière crue, ombres très marquées, contrastes intenses : la lumière estivale n’est pas toujours tendre avec nos mises en scène. Pourtant, avec quelques ajustements simples, il est tout à fait possible de composer de superbes images, même en plein mois de juillet. Mieux encore, cette lumière peut devenir une alliée précieuse, à condition de l’apprivoiser. Miser sur les bons moments de la journée Le premier réflexe à développer est de choisir le bon moment de la journée. Très tôt le matin ou en fin de journée, la lumière est plus douce et dorée – c’est ce qu’on appelle la golden hour. Elle permet des rendus plus nuancés, met en valeur les textures et apporte une chaleur naturelle aux images.  Si tu photographies à l’extérieur, ce moment peut transformer une scène banale en composition lumineuse et enveloppante. En revanche, entre 11 h et 15 h, le soleil est haut et direct : les ombres sont dures, les couleurs parfois brûlées. Maîtriser la lumière avec quelques outils simples Quand photographier à l’ombre n’est pas une option, pense à utiliser un diffuseur. Une simple toile blanche tendue au-dessus de la scène (ou un rideau translucide ou même un drap blanc si tu es à l’intérieur) peut grandement adoucir les ombres.  Il est aussi possible de moduler la lumière en réfléchissant les rayons avec une surface claire (comme une carton blanc ou un réflecteur). Ces outils sont peu coûteux, faciles à transporter et t’aident à garder le contrôle de ton éclairage, même dehors. Tirer parti du décor estival L’été est aussi le moment parfait pour sortir du studio et jouer avec les éléments du décor naturel : la lumière filtrée à travers les feuilles, les ombres projetées par une verrière, les reflets sur une table de pique-nique ou les contrastes sur un chemin de bois.  Ces effets peuvent ajouter de la vie à une image et donner un contexte estival sans artifice. Il suffit souvent d’observer et de déplacer légèrement son angle de prise de vue pour transformer la lumière difficile en effet créatif. Photo par Wyatt Kostygan En somme, l’été n’est pas une saison à redouter pour la photo, au contraire. C’est un terrain de jeu lumineux où l’on apprend à composer différemment, à improviser, à observer ce que la lumière a à offrir plutôt que de tenter de tout maîtriser. Et souvent, c’est là que la magie opère.

Accessoires pour photo

S’équiper pour mieux créer : mes essentiels photo

Quand on débute (ou qu’on veut aller plus loin) en photographie culinaire ou commerciale, la question de l’équipement revient souvent. Faut-il investir dans du matériel coûteux? Est-ce qu’on a vraiment besoin de tout ce que les pros utilisent? Pas nécessairement. Mais quelques outils bien choisis peuvent vraiment faire une différence sur la qualité de tes images — et surtout, te faciliter la vie. Dans cet article, je te parle des essentiels que j’utilise régulièrement, que ce soit pour photographier des plats maison ou pour mettre en valeur des produits dans mon studio. Des trucs simples, accessibles, mais efficaces. Fonds en vinyle et cartons de couleur Un bon fond, c’est la base! Les fonds en vinyle (« backdrops ») imitent à merveille le bois, le béton, le marbre ou d’autres textures, sans les inconvénients du poids ou de l’entretien. Ils sont faciles à nettoyer, durables et super pratiques pour créer une ambiance différente d’une séance à l’autre. On peut les utiliser autant en dessous que derrière une mise en scène. Les cartons de couleur (qui se trouvent dans les magasins du dollar ou les papeteries), eux, sont parfaits pour créer du contraste, délimiter un espace visuel ou jouer avec les harmonies de couleurs. J’en garde toujours quelques-uns sous la main pour des prises de vue plus graphiques ou pour donner un petit punch à une image plus minimaliste. Accessoires en lien avec les produits En photographie commerciale, le choix des accessoires est crucial. Le bon contenant, l’ustensile bien choisi, une serviette, une branche d’herbes fraîches, une plante artificielle ou boîte élégante peuvent faire toute la différence pour ancrer l’image dans un univers cohérent. L’idée, ce n’est pas d’en mettre trop, mais d’ajouter juste ce qu’il faut pour appuyer l’identité du produit ou du plat. Un accessoire bien pensé aide à raconter une histoire visuelle, et à mieux connecter avec l’audience cible. Parmi les accessoires pratiques que j’utilise souvent, il y a aussi les cubes de mousse. Ils permettent de jouer sur la hauteur et la disposition des éléments, en surélevant un plat, une bouteille ou un objet pour mieux l’intégrer à la composition. On peut les dissimuler sous une serviette, un napperon ou même directement dans le cadrage, s’ils sont esthétiques. C’est un petit truc tout simple, mais redoutablement efficace pour dynamiser une image. Trépied Un bon trépied, c’est un incontournable pour gagner en constance et en précision. Il permet de stabiliser l’appareil photo ou le téléphone, d’éviter les flous liés aux mouvements et de libérer les mains pour ajuster les éléments dans la scène, inclure des mains dans la photo. Que ce soit pour une prise de vue à plat (flat lay), une photo en angle à 45° ou un cadrage bien droit, le trépied offre une flexibilité précieuse. Il devient particulièrement utile quand on travaille avec la lumière naturelle ou qu’on cherche à maintenir exactement le même cadrage pour plusieurs déclinaisons d’un même plat ou produit. En complément, j’utilise souvent un trépied en T auquel je fixe mes fonds avec des pinces. On peut aussi prendre appuie au mur et fixer les fonds ou les cartons avec des morceaux de rubans. Ce sont de petits outils essentiels qui font toute la différence pour obtenir un rendu propre et professionnel. Anneau lumineux et lampe « lumière du jour », lumière continue et diffuseur L’anneau de lumière (« ring light ») peut rendre de bons services, notamment pour des prises de vue en contre-plongée ou des vidéos. Il offre une lumière uniforme et douce, souvent idéale pour les portraits de produits ou les scènes très épurées. Il peut aussi servir de trépied et donc remplir deux fonctions. Ça devient intéressant pour le budget! Pour un rendu plus naturel, on peut utiliser aussi des lampes munies d’ampoules « lumière du jour », qui reproduisent une lumière blanche équilibrée, sans dominante jaune ou bleue. C’est une belle option si tu travailles souvent en soirée ou dans une pièce peu lumineuse. La lumière continue, combinée ou non à un bon diffuseur, permet un contrôle précis de l’éclairage. Tu peux observer l’effet directement, ajuster l’intensité et la direction, et ainsi éviter les ombres trop dures ou les reflets gênants. Un diffuseur peut être aussi simple qu’un grand morceau de tissu blanc ou un panneau translucide. Le but est d’adoucir la lumière, de la répartir plus également sur la scène, et de donner à tes images un look plus professionnel, tout en restant naturel. Si tu veux en apprendre davantage sur la gestion de l’éclairage, je te recommande de consulter l’article : Conseil photo : L’importance de l’éclairage en photographie culinaire et commerciale. Tu n’as pas besoin de tout avoir dès le départ. L’important, c’est de choisir les bons outils pour ton style et tes besoins. Même avec un budget limité, on peut s’équiper intelligemment et produire des images qui attirent l’œil et racontent quelque chose. Et si tu te sens un peu perdu.e au moment de t’équiper ou que tu as envie d’aller plus loin avec tes photos de produits ou de plats, je propose aussi des séances photo clés en main. N’hésite pas à me contacter si tu veux en discuter!

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Conseils photo : Suggérer le mouvement ou figer l’action

La photographie culinaire et commerciale, souvent perçue comme un art de la mise en scène figée, regorge pourtant d’occasions pour insuffler du mouvement. Que ce soit pour évoquer une action ou pour saisir un instant dynamique, le mouvement ajoute de la vie, de l’énergie et un côté spontanné à tes visuels. On distingue généralement deux façons d’intégrer le mouvement en photo : le mouvement induit et le mouvement réel. Le mouvement induit : suggérer sans action Le mouvement induit repose sur des techniques de composition qui créent une impression de déplacement ou d’action, même si rien ne bouge véritablement dans l’image. C’est fréquent dans les mises en scène culinaires ou commerciales statiques, mais dynamiques à l’œil. Un exemple classique serait une miette de biscuit laissée sur une planche, une cuillère inclinée ou encore une main qui déplace un aliment ou qui saisi un ustensile. Pour que cette impression fonctionne, il faut soigner la composition : utiliser des lignes directrices qui orientent le regard, créer de la profondeur de champ pour suggérer un chemin visuel, positionner les objets de façon à ce que l’œil suive une trajectoire fluide. Les motifs répétitifs, l’alternance des hauteurs, les perspectives inclinées ou les ombrages peuvent aussi renforcer l’effet. Le mouvement réel : figer ou illustrer l’action Le mouvement réel, lui, implique qu’une action soit en cours lors de la prise de vue. C’est une technique puissamment expressive pour illustrer le geste : un ingrédient qui tombe, une boisson qui éclabousse, une main qui saupoudre ou un linge qui vole légèrement dans le cadre. Pour y arriver, la vitesse d’obturation devient ta meilleure alliée. Plus elle est rapide, plus tu peux figer précisément un mouvement, sans flou. Il faut aussi penser à l’angle : une vue droite (en contre-plongée ou plongée légère) peut renforcer la sensation d’impact ou de gravité dans la scène. Prévois également un bon éclairage pour compenser la vitesse élevée de l’obturateur, ou travaille avec un flash si nécessaire. Explorer le mouvement en photographie, c’est insuffler de la vie, du rythme et une dose d’authenticité à ses images. Que ce soit par une scène figée en plein élan ou par une composition statique qui évoque subtilement l’action, chaque approche permet de raconter une histoire plus dynamique et engageante. En expérimentant avec les vitesses d’obturation, les angles et la disposition des éléments, tu élargis ton vocabulaire visuel. Le mouvement devient alors un outil de narration puissant pour donner de la personnalité à tes photos culinaires ou de produits. Prends le temps de t’amuser, d’essayer, d’observer les résultats et surtout… de bouger avec intention!

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Conseil photo : l’importance des couleurs en photographie culinaire et commerciale

Lorsqu’on photographie un plat ou un produit, la couleur joue un rôle clé dans la perception de l’image. Elle attire le regard, évoque des émotions et peut même influencer la perception du goût ou de la qualité d’un produit. Savoir bien utiliser les couleurs permet donc de créer des images percutantes qui interpellent. Dans cet article, nous allons explorer comment choisir et harmoniser les couleurs pour donner de la vie et de l’intention à une photo culinaire ou commerciale. L’harmonie des couleurs : choisir une palette adaptée Chaque image raconte une histoire, et les couleurs en sont une composante essentielle. Choisir une palette cohérente aide à transmettre l’ambiance souhaitée. Pour une photo douce et délicate, les tons pastel comme le rose poudré, le bleu ciel ou le beige apportent une touche subtile et élégante. À l’inverse, une scène dynamique bénéficiera de couleurs plus saturées, comme le rouge vif ou le jaune éclatant, qui attirent immédiatement l’œil. L’astuce consiste à ne pas multiplier les couleurs sans réflexion. Opter pour une palette de 2 à 3 couleurs principales permet d’éviter une image trop chargée. Un ton dominant, un ton secondaire et une couleur d’accentuation suffisent à créer un visuel équilibré et harmonieux. Contraste et complémentarité : jouer avec le cercle chromatique Le cercle chromatique est un outil précieux pour composer une image en jouant avec les contrastes et la complémentarité des couleurs. Les couleurs complémentaires – situées à l’opposé sur le cercle – créent un effet de contraste intéressant. Par exemple, un plat aux teintes orangées ressortira bien sur un fond bleu profond, tandis qu’un produit vert (comme un savon artisanal au thé matcha) se démarquera mieux sur un fond rougeâtre ou en bois foncé. Les couleurs analogues (celles qui sont proches sur le cercle, comme le vert et le jaune) offrent une approche plus douce et naturelle, parfaite pour une ambiance chaleureuse. Utiliser des tons proches donne une impression d’unité et de cohérence, tout en évitant que les couleurs ne s’entrechoquent visuellement. Créer une ambiance avec les couleurs de fond et les accessoires Les couleurs ne se limitent pas au sujet principal d’une photo : elles doivent aussi être réfléchies pour l’arrière-plan, les surfaces et les accessoires. Un fond foncé donnera un effet dramatique et raffiné, parfait pour des produits haut de gamme ou des plats riches comme un chocolat noir intense ou un steak saignant. À l’inverse, un fond clair mettra en avant la fraîcheur et la légèreté, idéal pour une salade estivale ou un dessert fruité. Les accessoires, comme les textiles, les assiettes et les ustensiles, participent aussi à l’ambiance colorée. Une simple serviette colorée peut ajouter une touche d’énergie ou, au contraire, renforcer une atmosphère feutrée. Jouer avec ces éléments permet de composer une scène équilibrée, sans détourner l’attention du sujet principal. La psychologie des couleurs : influencer la perception Chaque couleur évoque des émotions et des sensations bien précises, influençant ainsi la perception d’un produit ou d’un plat. Le rouge et l’orange, par exemple, sont des couleurs stimulantes qui rappellent la chaleur et l’énergie. C’est pour cette raison qu’on les retrouve souvent dans l’univers du fast-food. Le vert, quant à lui, évoque la nature, la fraîcheur et la santé, ce qui le rend idéal pour des produits biologiques ou végétariens. Le bleu est une couleur plus complexe à utiliser en photographie culinaire, car elle est peu présente dans l’alimentation naturelle et peut diminuer l’appétit. Toutefois, elle fonctionne bien pour des boissons, des produits glacés ou des mises en scène épurées. Jouer avec la psychologie des couleurs permet donc de renforcer le message véhiculé par l’image et de créer une connexion avec le spectateur. En photographie culinaire et commerciale, la couleur est bien plus qu’un simple élément esthétique : elle guide le regard, influence les émotions et met en valeur le sujet. En choisissant une palette harmonieuse, en exploitant les contrastes, en intégrant les bons éléments de décor et en tenant compte de la psychologie des couleurs, il est possible de donner plus d’impact et d’intention à chaque image. Expérimenter avec les couleurs et observer comment elles interagissent entre elles permet de perfectionner ses compositions et d’attirer l’attention de manière efficace et réfléchie.

Gaufres protéinées

Conseil photo : 5 astuces de superposition et de profondeur en photographie culinaire et commerciale

La superposition est un élément clé en photographie culinaire et commerciale. En jouant avec les couches, les textures et les niveaux, on crée une image qui attire l’œil et raconte une histoire. Que ce soit pour capturer un plat gourmand ou mettre en valeur un produit, maîtriser cet aspect permet d’ajouter du dynamisme et du réalisme à ses compositions. 1. Jouer avec les éléments de premier plan, du sujet principal et de l’arrière-plan Une bonne composition repose sur une hiérarchie visuelle claire. Pour cela, structurer son image en trois plans – premier plan, sujet principal et arrière-plan – permet d’ajouter de la profondeur. En photographie culinaire, cela peut être une serviette ou des ustensiles en avant-plan, le plat en élément central et un décor subtil en arrière-plan. En photographie de produits, le produit phare doit être bien mis en avant, avec des accessoires ou des éléments suggérant son usage autour de lui. Cette disposition guide naturellement le regard du spectateur vers l’élément clé de l’image. 2. Superposer les éléments pour créer du réalisme Superposer légèrement certains objets dans la composition renforce l’effet de profondeur et d’authenticité. En photographie culinaire, cela peut être une assiette placée sur une planche en bois, un verre à moitié caché derrière un plat ou encore quelques miettes éparpillées pour accentuer l’impression de scène vivante. Pour la photographie de produits, il peut s’agir d’un emballage posé sur un tissu texturé, d’un bijou délicatement posé sur une boîte ou d’un produit de soins accompagné de ses ingrédients clés placés subtilement en superposition. 3. Varier les hauteurs et les niveaux L’utilisation d’éléments à différentes hauteurs permet d’éviter un rendu trop plat. Jouer avec des supports de tailles variées – comme des empilements d’assiettes, des planches à découper ou des caisses en bois – ajoute du relief. En photographie commerciale, des podiums en acrylique, des blocs de bois ou des socles en pierre peuvent être utilisés pour mettre un produit en avant tout en créant du contraste avec les autres éléments présents. 4. Travailler les textures pour enrichir la scène Les textures sont essentielles pour donner du caractère à une image. Associer des matières contrastantes – comme le bois brut avec de la céramique lisse, un tissu en lin avec du métal – apporte de la richesse visuelle. En photographie culinaire, un fond rustique associé à une nappe en lin froissé crée une atmosphère chaleureuse. Pour un produit, l’intégration d’éléments naturels (pierres, feuillage, tissu drapé) renforce l’authenticité et le positionnement de marque. 5. Utiliser les ombres et la lumière pour accentuer la profondeur La lumière joue un rôle fondamental dans la perception de la superposition. Une lumière directionnelle qui crée des ombres douces aide à distinguer chaque élément et renforce l’effet tridimensionnel. En photographie culinaire comme commerciale, jouer avec les ombres portées, les reflets et la lumière diffuse permet de structurer l’image et de lui donner un aspect plus naturel et dynamique. Maîtriser la superposition en photographie culinaire et commerciale permet d’obtenir des images plus vivantes et engageantes. En travaillant la disposition des éléments, les hauteurs, les textures et la lumière, on ajoute du relief et du réalisme à ses compositions. Que ce soit pour capturer un plat appétissant ou pour donner du punch un produit, ces techniques offrent un rendu visuel percutant et professionnel.

Conseil photo : photographier la vapeur ou la fumée

Rien n’évoque mieux le réconfort de l’hiver qu’une boisson chaude qui fume doucement dans une tasse. Capturer la vapeur ou la fumée dans les photos culinaires ou de produit peut donner un effet visuel captivant et gourmand, mais cela demande un peu de préparation et de technique. Voici quelques astuces pour y parvenir avec succès. Utiliser la lumière adéquate pour faire ressortir la vapeur ou la fumée Choisir un éclairage arrière ou latéral pour mettre en valeur la finesse des volutes de vapeur ou de fumée. Ces types d’éclairage permettent de créer un contraste subtil entre la vapeur ou la fumée et l’arrière-plan. Préférer une lumière naturelle douce ou une source artificielle modulable pour garder un rendu naturel. Pour des effets plus marqués, utiliser une surface sombre en arrière-plan qui amplifie la visibilité de la vapeur ou de la fumée. Créer une vapeur ou une fumée visible Pour capturer une vapeur abondante sur un chocolat chaud, un café ou un plat mijoté, chauffer une éponge humide au micro-ondes et la placer discrètement derrière le sujet, hors cadre. Si vous voulez accentuer un effet de fumée dramatique pour une photo de produit ou un plat très chaud, brûler un petit morceau de charbon ou utiliser un bâton d’encen camouflé peut produire des volutes élégantes. Veiller à diriger cette fumée de manière subtile pour qu’elle reste en harmonie avec la scène photographiée. Figer les volutes au bon moment grâce à la bonne technique d’appareil Utiliser une vitesse d’obturation rapide (1/200 s ou plus) pour figer la finesse des volutes. Installer un trépied pour stabiliser l’appareil et ajuster les paramètres sans bouger. Prendre plusieurs clichés en mode rafale pour capturer le moment idéal où la vapeur ou la fumée prend une forme élégante et captivante. Si nécessaire, utiliser une télécommande ou un retardateur pour minimiser les vibrations. Soigner la mise en scène pour renforcer l’ambiance Créer un décor qui évoque la chaleur ou le mystère selon l’effet recherché. Pour un chocolat chaud ou une boisson d’hiver, ajouter des accessoires comme des guimauves, une cuillère en bois, un linge de table en lin ou une couverture en tricot. Pour un plat fumant ou une ambiance dramatique, intégrer des accessoires rustiques, comme une planche de bois ou des ustensiles en métal vieilli. Veiller à ne pas surcharger le cadre pour garder l’attention sur la vapeur ou la fumée, qui doit rester l’élément central. Retoucher en post-production pour un effet subtil et naturel Que la photo ait été prise sur un téléphone ou un appareil photo, l’édition peut s’avérer un atout pour accentuer la vapeur ou la fumée en jouant sur les contrastes et la clarté en post-production. Augmenter légèrement les zones de hautes lumières pour faire ressortir les volutes, mais éviter de trop exagérer afin de conserver un aspect réaliste. Pour un effet artistique, utiliser un pinceau en post-traitement pour ajouter ou intensifier la fumée dans des zones spécifiques, tout en respectant les ombres et la lumière de la scène. L’édition sur un téléphone peut se faire avec l’application Snapseed et/Lightroom. Lightroom peut aussi être utilisé sur ordinateur avec un abonnement à la suite Adobe. En combinant ces astuces, il est possible de capturer des images à la fois authentiques et saisissantes, qu’il s’agisse d’une boisson réconfortante ou d’un plat au caractère fumant et dramatique. Ces techniques permettent de mettre en valeur la chaleur et la texture des aliments, tout en ajoutant une dimension visuelle captivante

Soupe à l’oignon gratinée à la bière et au bacon

Conseil photo : la magie de l’hiver en photo culinaire ou commerciale

L’hiver transforme notre environnement en un décor féerique, et cette atmosphère particulière peut aussi inspirer nos photos culinaires et commerciales. Cependant, photographier en hiver demande une certaine adaptation, surtout pour les amateurs qui utilisent principalement la lumière naturelle. Avec les journées courtes, les tons froids et les défis propres à cette saison, quelques astuces simples peuvent faire toute la différence. Voici comment tirer parti de l’hiver pour capturer des images qui reflètent toute sa beauté et son ambiance unique. Maximiser la lumière naturelle en hiver pour des photos réussies La lumière d’hiver est unique, mais elle peut poser des défis pour la photographie culinaire et commerciale. Les journées plus courtes et l’angle plus bas du soleil influencent la qualité de la lumière disponible. Pour obtenir les meilleurs résultats, planifie tes séances photo entre 11h et 14h, lorsque la luminosité est à son apogée. Si tu utilises la lumière naturelle, rapproche-toi autant que possible de ta fenêtre ou ta source de lumière, et place un carton blanc ou un réflecteur pour adoucir les ombres et diffuser la lumière sur ton sujet. Créer une ambiance hivernale avec des couleurs et des textures L’hiver est le moment idéal pour exploiter des tons froids comme le bleu et le gris, qui évoquent la neige et la glace. Pour des palettes inspirantes, opte pour des combinaisons comme or/blanc/bleu ou marron/rouge/blanc. Ces couleurs évoquent à la fois la froideur de l’hiver et l’aspect chaleureux des fêtes. Ajoute des textures hivernales à ton image : un saupoudrage de sucre en poudre peut rappeler la neige fraîche, tandis que des gouttes de sirop d’érable ou de chocolat évoquent la glace fondante. Ces petits détails renforcent l’immersion dans la saison. Bien choisir et styliser tes accessoires pour l’hiver Quand il s’agit des accessoires, pense à une approche subtile pour éviter un rendu trop « thématique ». Plutôt que de poser des décorations festives directement dans ta scène, essaie des alternatives comme des miettes de biscuits au gingembre, des brisures de bonbons à la menthe ou des ramequins en argent. Ces touches « un pas à côté » ajoutent de l’élégance tout en restant fidèles à l’ambiance hivernale. Les accessoires en argent, blanc ou or fonctionnent particulièrement bien pour donner un look glacé et raffiné. Exploiter l’édition pour sublimer ton ambiance En post-traitement, ajuste tes lumières et tes ombres pour recréer l’ambiance douce et diffuse de l’hiver. Diminue légèrement les blancs purs pour une teinte plus grise et brumeuse, rappelant les jours de neige. Cette approche contribue à adoucir les contrastes tout en gardant une esthétique cohérente et évocatrice de la saison. D’ailleurs, si tu souhaites faire tes ajustements, je te recommande l’application Snapseed. Elle est gratuite et offre de vastes possibilité d’édition de photos prises avec un téléphone. L’hiver, avec ses défis et son charme particulier, offre une palette d’opportunités uniques pour la photographie. En jouant avec la lumière naturelle, en intégrant des palettes de couleurs inspirées et en soignant les petits détails, même les amateurs peuvent capturer des images à la fois belles et évocatrices. Alors, enfile ton chandail préféré, installe-toi près de la fenêtre et laisse l’hiver t’inspirer pour tes prochaines créations photographiques!

Loi des tiers

Conseil photo : la composition en photographie culinaire et commerciale

La composition est le cœur de toute photo réussie, qu’il s’agisse de magnifier un plat appétissant ou de mettre en valeur un produit pour le commerce. En maîtrisant quelques concepts clés comme la géométrie, la loi des tiers, la balance, les motifs répétitifs, le cadre et l’espace négatif, tu peux transformer une simple image en une œuvre visuellement alléchante. Voici quelques conseils pour donner vie à tes photo et engager ton audience. Utiliser la géométrie pour structurer l’image Les formes géométriques jouent un rôle essentiel en photographie, en particulier pour guider l’œil du spectateur. Les cercles (comme des assiettes ou des bols), les lignes droites (un couteau ou une fourchette) et les triangles naturels (les arrangements d’aliments) créent une structure visuelle qui capte l’attention. Pour une photo de produit, incorpore des éléments comme des plateaux, des bouteilles ou des accessoires qui forment des lignes ou des angles, tout en veillant à équilibrer ces formes pour un rendu harmonieux. Maîtriser la loi des tiers pour une composition dynamique La règle des tiers est l’un des principes fondamentaux en photographie. Divise ton cadre en neuf parties égales grâce à deux lignes horizontales et deux lignes verticales, et place les éléments clés sur l’une de ces lignes ou aux intersections de ces lignes. Par exemple, dans une photo culinaire, place l’assiette principale ou l’ingrédient vedette à ces endroits pour un résultat naturel et équilibré. Pour des produits, cela permet de mettre en valeur l’objet tout en laissant de l’espace pour raconter une histoire avec le décor. Trouver la balance parfaite entre les éléments La balance visuelle est cruciale pour éviter que ta composition ne paraisse trop lourde d’un côté. On peut s’imaginer la photo reposant sur un axe vertical et un horizontal. Il faut que les éléments la composant ne fasse pas en sorte qu’elle pivote dans un sens comme dans l’eau. Il n’est pas évidemment pas nécessaire que les éléments soient exactement équivalent. On peut combiner des éléments légers, comme des ustensiles délicats, des linges ou des garnitures légères, avec des éléments plus imposants, comme des plats principaux ou des bouteilles, pour créer une harmonie. Si tu photographies plusieurs produits, joue avec les tailles et les couleurs pour équilibrer l’ensemble tout en attirant l’œil vers le point focal. Jouer avec les patrons et la répétition Les motifs répétitifs et les textures ajoutent une profondeur et un dynamisme intéressants à tes photos. Pense à des alignements de verrines, à des rangées de biscuits ou à des emballages similaires disposés en grille. Ces répétitions créent une sensation d’ordre qui est plaisante pour l’œil. Pour casser la monotonie, essaie d’introduire une petite variation : une tasse renversée, un biscuit croqué, ou un produit légèrement décalé. Encadrer pour diriger le regard Le cadrage consiste à utiliser des éléments de la scène pour entourer ton sujet et attirer l’œil vers celui-ci. En photographie culinaire, cela peut être des ustensiles placés en arc de cercle autour d’une assiette, des mains tenant un plat, un plat de service, un linge, une grille, une planche ou simplement un bol ou une assiette.  En photographie commerciale, un emballage mis en valeur par des éléments naturels comme des plantes ou un fond architectural peut renforcer le lien visuel entre le produit et son environnement. L’importance de l’espace négatif Ne sous-estime pas la puissance de l’espace négatif, cet espace vide autour de ton sujet. En laissant respirer tes photos, tu permets à ton sujet de se démarquer. Cela est particulièrement utile en photographie commerciale où l’espace négatif peut servir à ajouter du texte ou un logo sans nuire à la composition.  En photographie culinaire, il amplifie l’effet minimaliste et met en avant la texture et les détails du plat. En conclusion La composition est une question d’équilibre entre structure, créativité et intention. En appliquant ces principes, tu peux raconter une histoire visuelle qui non seulement attire l’œil, mais qui met aussi en lumière ce qui rend ton sujet unique. Il n’est pas nécessaire d’utiliser toutes ces techniques en même temps lorsqu’on élabore une mise en scène, mais en appliquer quelques unes permettra de créer des images qui agréables pour l’oeil et le cerveau humain. Pour approfondir ces concepts, je t’invite à explorer mes autres articles sur le blogue où je partage des astuces détaillées et des exemples concrets pour t’aider à perfectionner ta technique. La maîtrise de la composition est un voyage passionnant, alors prends ton appareil, ton cellulaire et amuse-toi à expérimenter !

Luana photo fenêtre

Conseil photo : L’importance de l’éclairage en photographie culinaire et commerciale

Que tu sois amateur ou passionné de photographie culinaire et commercial, ça c’est la photo de produits ou d’objets, l’éclairage est l’un des éléments les plus importants pour réussir tes clichés. L’éclairage, qu’il soit naturel ou artificiel, peut complètement transformer une photo en mettant en valeur les textures, les couleurs et les détails d’un plat ou d’un produit. La lumière naturelle versus la lumière artificielle La lumière naturelle est une option abordable qui peut toujours être considérée pourvu qu’elle soit utilisée adéquatement.   Pour y arriver, la meilleure façon est de positionner près d’une fenêtre, de préférence le matin ou en fin d’après-midi, quand la lumière est douce. Si tu trouves que la lumière est trop intense, un rideau fin peut servir de diffuseur pour adoucir les ombres. Si tu travailles en soirée ou dans un espace avec peu de lumière, un éclairage artificiel bien ajusté peut sauver la situation. Une lampe LED ou un softbox peut imiter la lumière naturelle. Assure-toi d’éclairer le plat de manière uniforme pour éviter des ombres dures. Attention au ampoules de type Edison ou celle avec une lumière dite  « blanc chaud », selon peut amener une distorsion ton image en la faisant paraître plus jaune qu’elle ne l’est en réalité. Positionnement de la source lumineuse Si tu utilises une lumière artificielle, il est important de positionner ta source lumineuse à environ 45 degrés par rapport à ton sujet. Cela permet de créer des ombres douces et de donner du relief à tes plats. Expérimente en déplaçant légèrement ta source de lumière pour voir comment elle sculpte les formes et révèle les textures. Dans un prochain article, nous verrons les angles entre le sujet et le photographe. La gestion de l’ombre Réflexion ou absorption de la lumière Pour jouer avec la lumière et obtenir des effets précis en photographie, deux accessoires très simples et efficaces : le carton blanc et le carton noir ! Carton blanc : Utilisé pour réfléter la lumière, il aide à éclaircir les ombres trop marquées et à adoucir les contrastes. Place un carton blanc près de ton sujet, du côté opposé à la source lumineuse, pour renvoyer une lumière douce et équilibrée. C’est idéal pour éclairer les zones sombres sans ajouter une deuxième source de lumière. Carton noir : Au contraire, le carton noir sert à absorber la lumière et à accentuer les ombres. Il est parfait pour ajouter du contraste et de la profondeur, surtout si tu souhaites mettre en avant les reliefs et textures d’un plat. Place-le près de ton sujet pour créer une ambiance plus dramatique ou pour mieux définir les contours. En jouant avec ces deux cartons, tu pourras facilement modeler la lumière et les ombres, même dans un espace minimaliste, et donner du caractère à tes photos. Pour ajouter à l’importance de l’éclairage, il est crucial de comprendre le rôle des ombres et comment les maîtriser selon le type d’éclairage que tu choisis. Ombres franches vs ombres diffuses Selon le résultat voulu, il peut être intéressant de varier le type d’ombres. Tu peux y arriver avec quelques accessoires. Ombre franche : Si tu utilises un éclairage direct, comme une lumière naturelle sans filtre ou une lampe non-diffusée, tu obtiendras des ombres franches. Cela peut ajouter du contraste et donner un look dramatique à tes photos, en mettant en avant les contours et les reliefs des plats. Cependant, cette technique peut être trop dure pour certains plats délicats. Un éclairage direct va produire des ombres nettes et contrastées. Cela peut apporter une impression de profondeur et d’intensité. Ombre diffuse : En utilisant un diffuseur (rideau, softbox, ou même une feuille de papier blanc), tu créeras des ombres diffuses,. Cela est aussi le type de lumière qui provient d’une journée nuageuse. Cela adoucit l’éclairage, réduit le contraste entre les ombres et les endroits plus exposés et donne une sensation plus douce, idéale pour les photos où tu veux mettre en avant la légèreté des textures. Avec un éclairage indirect, tu crées une ambiance plus naturelle. La lumière devient plus douce, créant une image plus apaisante et appétissante. En conclusion, maîtriser l’éclairage est essentiel pour faire passer une photo de simple image à photo inspirante et alléchante. Que tu préfères la lumière naturelle ou artificielle, chaque source a ses avantages et ses particularités. Le choix de l’angle, l’utilisation stratégique de cartons blanc et noir pour moduler les ombres, et la décision entre une lumière directe ou diffuse te permettent de sculpter l’ambiance de tes photos et de mettre en valeur chaque détail de tes plats. En expérimentant avec ces techniques, tu trouveras progressivement ton propre style et sauras capturer l’essence de tes créations culinaires dans toute leur splendeur.

Plateau à compartiments

Collations pratiques pour enfants dans l’avion

Les enfants ont toujours faim, et ce n’est pas différent lorsqu’on voyage. La nourriture dans les aéroports peut être coûteuse, donc si tu fais attention à ton budget, avoir des collations à portée de main est une option très pratique. Se procurer des boîtes à compartiments Pour commencer, il faut se procurer des boîtes à compartiments (normalement destinées à l’artisanat) dans un magasin à un dollar. Ces boîtes sont parfaites pour organiser les collations. On peut retirer des sections pour obtenir des dimensions de compartiments de taille voulue, question que les aliments entrent parfaitement dans chaque compartiment. Faire attention aux restrictions alimentaires Il est important de considérer la destination de notre voyage, car ce qui est permis d’apporter peut varier. De manière générale, les fruits et légumes frais, les produits laitiers, les liquides de plus de 100 ml, et les viandes ne sont pas admis. Choisir des collations adaptées On peut alors se tourner vers des options comme des bonbons (en évitant les noix au cas où il y aurait des personnes allergiques à bord), des chips et grignotines, des craquelins, des barres tendres, ainsi que des fruits séchés ou lyophilisés. Une fois notre choix fait, on remplit les sections de la boîte à compartiments pour notre enfant. Ensuite, on glisse la boîte dans son sac à dos pour qu’elle soit facile d’accès dans les aires d’attente ou dans l’avion. Une stratégie pour un vol plus tranquille Il peut être stratégique d’inclure des aliments qui ne sont peut-être pas permis à la maison en temps normal. Acheter la paix pour un long vol un peu plus tranquille est souvent une bonne stratégie. Cela permet de garder les enfants occupés et satisfaits, rendant le voyage plus agréable pour tout le monde. En conclusion, préparer des collations pour les enfants en voyage, surtout en avion, est une excellente stratégie pour économiser de l’argent et éviter les crises de faim. N’oublie pas d’apporter des bouteilles d’eau vides que tu pourras remplir aux abreuvoirs une fois les douanes passées. En utilisant des boîtes à compartiments, tu peux organiser facilement des collations variées et adaptées. En respectant les restrictions alimentaires de ta destination et en choisissant des options pratiques et amusantes, tu rends le voyage plus agréable pour tout le monde. Alors, la prochaine fois que tu prends l’avion avec tes enfants, n’oublie pas de préparer ces petites collations pratiques et délicieuses pour un vol plus serein et plaisant. Bon voyage!